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in my heart

on a une relation comme ça, la neige et moi

Publié le par Za

Le seul avantage de la neige, je l'ai découvert ce matin.

Au lieu de passer un précieux quart d'heure en supplications tendres et énervées, "Petitou, il est l'heure, debout, on va être en retard, allez, on se lève, etc...", il a suffit d'un simple "il a neigé" et hop ! nous voici prêt à affronter les éléments, et en pyjama, s'il le faut !

Les récriminations ne viendront que plus tard, sur le chemin. "Et pourquoi on habiterait pas dans le Cantal ? Parce que, là-bas,  y en a beaucoup plus, de la neige !"

Justement.

Parce que.

 

 

givre.JPG

(cauchemar)

 

 

Ma relation à la neige, allez savoir pourquoi, n'est pas dénuée d'une certaine phobie. Karen B. from Kenya, à l'abri de ce genre d'avanie, est priée de compatir. Merci.

Je trouve tout ce blanc monotone, triste et ennuyeux. Qui n'a jamais fait Lyon/Nancy en train Corail (oui, ça date ) avec la neige pour seul paysage ne peut comprendre et est prié de me laisser poursuivre.

J'en entends d'ici me dire qu'il y a des nuances dans le blanc.

Admettons.

Je déteste le contact à la fois brûlant et glacé de la neige. "Mais on peut faire des batailles de boules de neige, des bonshommes, des igloos !", vous entends-je rétorquer. Certes, sauf que je perds tout sens de l'humour lorsque, par moins cinq degrés, on introduit une matière froide et mouillée dans mon cou.

Et puis surtout, je n'ai aucun goût pour ce qu'il est fashion d'appeler la glisse. J'ai les genoux fragiles (surtout le gauche, plaignez-moi) et cette idée d'insécurité dans l'équilibre m'est tout simplement odieuse.

Je me déçois moi-même. Alors que je cultive précieusement cette part d'enfance qui m'envahit dès que je croise un sapin de Noël, je me transforme immédiatement en adulte maussade à  l'apparition du moindre flocon qui ne fondrait pas dans la seconde. Moins maussade depuis que je vais travailler à pied, mais quand même...

 

Depuis longtemps, je voulais bidouiller un petit texte sur mon aversion hivernale. C'est fait, nous n'y reviendrons pas. Mais si vous avez trois minutes encore à m'accorder, regardez ce qui suit - et excusez-moi pour les sales secondes de pubs infligées avant la vidéo proprement dite, elles ne sont évidemment pas de mon fait et je m'en ré-excuse bien bas. Bohort est mon héros, je partage chaque atome de ses angoisses, je pense chaque mot de sa tirade...

 

 


Kaamelott Saison 2 Episode 55 : Les neiges éternelles - wideo
Auteur : Alexandre Astier Réalisé par : Alexandre Astier Avec :Alexandre Astier, Nicolas Gabion, Lionel Astier, Thomas Cousseau © Calt - Dies Iræ – Shortcom
 

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librairie-pâtisserie

Publié le par Za

des livres et des gâteaux !019

 

 

-Comment on connaît les métiers ?

- ?

- Les métiers qu'on voudra faire, comment on les connaît?

- Il y a les métiers des gens qu'on connaît...

[ Suit un quart d'heure d'énumération: docteur, ingénieur, coiffeur, routier, dessiner les maisons, maître-sse, facteur, berger, fermier, boulanger... ]

- Mais comment on fait pour choisir ?

- Il y a des gens pour t'aider. Papa, Maman, des gens dont c'est le travail... Mais la première chose à faire, c'est de se demander ce qu'on aime le plus. Qu'est-ce que tu  préfères, dans la vie ?

- Les livres et les gâteaux !!!

[ Fierté des parents, qui ont su transmettre les vraies valeurs à leur Petitou ! ]

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bon, j'avoue...

Publié le par Za

Pour Violette ,

Le désordre me coule naturellement des mains. Il me suit partout, à croire qu'il me précède.
Quel que soit le nom qu'on lui donne, il s'étend de lui-même autour de moi pour peu que je m'installe un moment. Je n'ai aucune prise sur lui, je n'ai pas l'impression d'en être responsable, il a sa vie propre.
Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours eu un recoin peu montrable, placard inouvrable, dressing interdit. Et je me crois obligée d'en avoir honte. Parfois.
Non, allez, je mens. Je ne le déteste pas, mon désordre. Je le trouve rassurant, confortable, chaleureux, rond, virevoltant, créatif, exaspérant, vivant. Aucune trahison en vue. Alors, oui, mes habits sont froissés, j'égare, je retrouve, j'entasse, j'émigre, je procrastine, je suis désordonnée. Ai-je d'ailleurs jamais eu l'intention de m'améliorer vraiment...
Que je sache, le désordre ne fait pas partie des péchés capitaux, et en ferait-il partie que cela ne changerait rien. Je n'ai jamais renoncé à la gourmandise, la colère, l'envie...

KIF_4839.JPG

photo volée sur mon lieu de travail...
"Range donc ton bureau" est un conseil que mes élèves n'ont jamais entendu,

et pour cause...

Terminons ce billet pour le moins impudique (et franchement anti-feng shui)
par un petit lexique désordonné...

bazar - en toutes lettres persanes

souk - plus à l'ouest mais pas trop

fouillis - jolie sonorité, rappelant le ravissant et cantalien lieu-dit Foufouilloux, que j'aime tant !

DSCF5208.JPG

fourbi

pagaille

bordel, foutoir - références gaillardes

capharnaüm - biblique, assez chic

panique - arrière-plan de peur, genre Karen B. ouvrant mon armoire...

merdier - désobligeant, pour le moins

oaï - typiquement marseillais, prononcer [waj]

cheni - pur helvétisme. Je crois qu'il faut traîner sur le e, ou bien ?

caillon - lorrain, pas sûre de l'orthographe

brin - Nordisme, "du brin ! " est une interjection qui, a priori, soulage...

dawa - "Dawa s'appuyant sur la notion de désordre gênant, il s'applique à compter du moment où il empêche une autre action de se dérouler normalement. C'est donc applicable à un bureau inabordable." - définition aimablement offerte par un lexicologue seine&marnais de mes amis

Cette collection est fatalement incomplète et ne pourrait que s'enrichir des contributions de chacun, comme un genre de wikibazar...

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Ibrahim Maalouf à Murat, Cantal

Publié le par Za

Ça commence par une petite ville accrochée à son morceau de volcan, comme une arapède auvergnate (le lien vers l'explication du mot est spécialement dédié aux lecteurs originaires du nord du 45ème parallèle nord). Des cailloux en forme de maisons, des maisons couleur de caillou, lovées amoureusement tout contre leur montagne, enrubannées de prés, de ruisseaux, au coeur d'un pays de vaches - certaines aux yeux cernés de khôl, à l'orientale, tout en raffinement, d'autres velues comme des wisigoths. Une petite ville aux ruelles exigeantes, sous des cieux incroyables, du bleu turquoise au gris anthracite, déclinant toutes les histoires de nuages possibles, et ce en un quart d'heure, s'il le faut.
 
 
L'hiver, c'est une autre histoire. Elle est toujours là, la petite ville, pelotonnée contre son rocher, qui la réchauffe comme il peut. Le gris vire au bleu transi, dans un carcan blanc, blanc, blanc. Je n'ai aucun goût pour la neige, uniforme, propre, froide, sépulcrale. Alors, de loin, depuis un lacet de la route, les toits qui fument un peu sont une oasis à l'envers; on espère un feu, un café brûlant, un sourire.
 
 
De la petite ville, je ne connais pas les saisons intermédiaires mais j'imagine l'arrivée du printemps, lorsqu'il lui prend l'envie d'entraîner sa montagne pour un petit tour de valse, balayant d'un revers de la main le peu de neige saupoudrant encore ses épaules.
 
 
Et Ibrahim Maalouf, dans tout ça ?
Eh bien, la petite ville, profitant de l'été radieux, s'est offert un concert de rêve !
 
 
 
 
À la nuit tombée, salle comble pour ce trompettiste géant de trente ans.
Presque deux heures qui passent en un souffle. D'abord vingt minutes d'improvisation. Je sais que c'est une composante essentielle du jazz, mais ça m'épate toujours. Puis Beyrouth, un morceau dont Ibrahim Maalouf raconte qu'il l'a composé en découvrant les cicatrices de la guerre, Led Zeppelin à fond dans le walkman: le choc. Pour moi aussi, qui n'avais encore jamais versé de larmes pendant un concert de jazz... Le reste est à l'avenant, virtuose de la trompette mais surtout de l'émotion, une force renversante, à réveiller les volcans les plus assoupis, jusque dans ces pianissimos presque inaudibles de fragilité (magistral Ya Ha La).
 
 
maalouf.jpg
 
J'en suis ressortie un peu à l'envers et, évidemment, je me suis perdue en rentrant, me retrouvant sans le vouloir au coeur de la petite ville, dans une rue déserte et silencieuse. Une rue courbe comme un bras, sur lequel on reposerait sa tête pour s'endormir. Contre un rocher doux, une montagne inespérée.
 

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impressions d'été

Publié le par Za

• gifle de chaleur plutôt impitoyable sitôt sortie de la voiture

• abricot parfait cueilli mûr sur l'arbre, les pieds dans l'herbe grillée

• début de glande infernale et dense

• tremper dans la piscine tout en regardant pousser les tomates, se concentrer sur ce passage fascinant du vert au rouge et retour au premier point - glande infernale et dense

 

IMGP1556

 

IMGP1557

 

• des gradins de pierre encore chauds de la fournaise de l'après-midi, tranquillement investis par une foule amoureuse d'un héros généreux en chemise blanche

 

 
 
Admettons-le, la voix du ténor - mais du grand, du qui chavire - cette voix parle aux tripes, pas aux oreilles. Et c'est bien au-delà de la musique. Je m'incline bien bas devant ce don de l'instant. Un échange d'une grande intensité. Aucune modestie, un vague soupçon de vulgarité: on n'est pas ici dans le chic,on vise les tripes, pas le cerveau, en un mot, on s'encanaille. Une voix éclatante et l'afición. Il y a quelque chose de la corrida dans ces moments. Le public est d'avance conquis, mais gare au faux pas. Ce soir-là, il n'y en a pas eu. Oh non !
 

 

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inventaire d'un cabas en vacances

Publié le par Za

 

 

 

Et voilà que le cabas des vacances se manifeste, réclame sa cargaison de livres ! Et le choix est crucial. Certains étés restent marqués par un livre, un auteur... Il y a eu l'été du Seigneur des Anneaux où j'ai appris qu'on pouvait tomber amoureux-se d'un être de papier, Aragorn... l'été de Belle du Seigneur... l'été de Bjorn Larsson et ses 1800 pages avalées d'un seul trait...

Cette année, toujours optimiste, j'embarque:

 

   Moby Dick en premier !


quelques Marie-Aude Murail:

Charles Dickens & Malo de Lange, fils de voleur


deux ou trois Vargas de chez Librio:

Salut et libertéPetit traité de toutes vérités sur l'existence ,

Critique de l'anxiété pure


  deux  tomes des "Nouveux mystères de Marseille" de Jean Contrucci,

à savoir  Le guet-apens de Piscatoris et L'énigme de la Blancarde (merci, merci, merci dear old Gemini C. !!)


la monumentale Histoire de la lecture d'Alberto Manguel (je vais me régaler!)


 

Je ne vais peut-être pas tout lire, non, encore que... mais j'aime avoir le choix. Surtout que lorsqu'il rentre à la maison, le cabas déborde un peu d'autres livres rencontrés sur place, car la route est bordée de fort gouleyantes librairies !

 

Mais le cabas va devoir faire l'effort de contenir d'autres projets: potasser quelques partitions, terminer les zencours de tricot, bidouiller une ou deux bestioles du livre d'Hansi Singh, réaliser ce râââvissant cabas rencontré dans le dernier Marie-Claire Idées, ficelle de lin au point mousse, je meurs d'envie de m'y escagasser les doigts !

 

cabas-ficelle035.jpg

 

 

 

Mais il y aussi...

Des retrouvailles en tout genre, mes Kényans en escale à Marseille, Avignon et sa cargaison de plaisirs, d'interminables discussions à l'ombre, des rires, des rendez-vous avec de vieilles pierres, des émotions qui font du bien à nous rappeler qui nous aime, les mains dans les légumes et les couleurs du marché, à fournir des tablées souriantes, quelques plouf ! rafraîchissants et bruyants, des silences propices à la sieste et puis des montagnes  accueillantes et douces, un ruisseau qui serpente emperlé de canards, et encore d'autres sourires,

 

 

mais surtout...

dans tout ça...

ne pas oublier...

de...

ne rien faire !

 

cabas d'été034

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a room with a view

Publié le par Za

 

 

180° de mer et de brise

 

des cabines à gauche

une dune à droite

une migraine tenace

des nuages lancinants

 

rien de joli, de pittoresque

des fils électriques & quelques poteaux

des voitures garées en bas

des maisons écaillées

un balcon en béton

avant l'orage

 

mais 180° de mer

 

pas la plus bleue, ni la plus chaude

ni la plus courue non plus

 

juste 180° de mer dans les yeux

 

 

 

 

(petite chanson amusante pour épicer un peu

le ton tristouno-contemplatif de ce post)

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moi en mieux

Publié le par Za

 

Je réponds ici-même et tout de suite au bel article de Christine qui m'a touchée, comme il touchera toutes les desperate(?)-house-working-mother-friend-girl-in-love...

 

Je réponds grâce à Clarika (que j'adore), une chanteuse toujours juste et drôle. "Moi en mieux", c'est celle qu'on tend toujours à être, à devenir, un moi-même hors de portée, idéal inatteignable et parfois pesant...

 

Je ne serai jamais Carrie Bradshaw, et de toute façon, elle existe même pas !

 

carrie_dog_cafe.jpg

 

 

 

 

 

"Moi en mieux

C'est être grande avec des cheveux qui descendent là, le long du creux, et retombent tout en bas du dos, en cascade et ça fait beau
C'est danser comme Shakira sur des textes de Barbara, belle mais super accessible, intelligente et sensible

Moi en mieux

C'est tout comprendre sans la ramener, avoir les codes pour décrypter, un avis enfin personnel, sur la Palestine, Israel
C'est aller à toutes les manifs, mais y rester jusqu'au bout, sans bifurquer au bout d'une heure au café pour boire un coup

Et je marche, solaire, sur la 5eme avenue, l'ombre des tours de verre m'adore et me salue


Moi en mieux, je suis ce super moi-même

Moi en mieux, est-ce que tu m'aimerais quand même ?


Moi en mieux

C'est des nuits douces sans la télé, à méditer sur le cosmos, à lire tout Brecht sans m'arrêter en suçant des mini-menthos,

C'est connaître le Palais de Tokyo mieux que les rayons du Printemps, faire haro sur la conso, réfléchir sur le néant

Moi en mieux, c'est adorer le temps qui passe, trouver que c'est trop cool de vieillir, que le sagesse devant la glace, c'est le meilleur des élixirs, ne plus avoir peur de mourir, c'est normal, c'est l'aboutissement,  et le meilleur reste à venir et ça, le penser, vraiment

Et les jolis sillons, qui poussent au creux des yeux sont des papillons qui exauceront nos voeux


 

Moi en mieux, je suis ce super moi-même

Moi en mieux, est-ce que tu m'aimerais quand même ?


Ne plus prendre deux bains par jour, bon, à la rigueur un parce que les douches, quand même...  et surtout l'hiver, c'est bof... arrêter d'acheter des mugs même quand il y a des super promos pendant les soldes, de toute façon, il y a plus de place dans les armoires, après il faudra acheter des armoires... et puis aussi appeler Maman plus souvent... être un peu plus patiente, vraiment... et puis tant qu'à faire écouter mes amis sur MySpace avant de les valider... et puis aussi ce type sur le quai du métro qui s'apprêtait à mourir sous dix coups de couteau portés par dix  mecs super méchants et costauds, eh bien le sauver, normal... et puis l'aimer, oh oui, cette petite mouche qui vole, ne pas lui écraser sa face, savoir faire preuve de tolérance...et cette copie de moi-même retouchée par Photoshop et Perfectshop et Robotcop et adoubée par les rois de la pop...

 

Moi en mieux, je suis ce super moi-même

Moi en mieux, est ce que tu m'aimerais quand même ?"

 


 

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les belles pages de Murat, Cantal

Publié le par Za

Et là, vous vous dites: ça y est, la neige a eu raison de son esprit, elle craque. Elle nous fait un article sur l'Auvergne. Eh bien oui ! Au milieu de ce blanc uniforme et déprimant ( un jour, je vous parlerai de mon aversion chronique pour la neige...), se niche une petite ville aux jolies ruelles en pente verglacées et casse-gueules. Je vous connais, vous n'êtes pas encore convaincus... Eh bien, sachez qu'au détour d'une de ces petites rues, telle  l'oasis au milieu du désert ( j'ai peur que la comparaison ne tienne pas face aux températures ambiantes, mais tant pis...), tel le Tuber Mélanosporum au pied d'un chêne ( pour une fois que j'arrive à placer un truc en latin, j'y vais !)... Donc, disais-je... Une vitrine, des livres...

UNE LIBRAIRIE !!!!!

Ceux qui ont assidûment fréquenté la librairie Lafontaine ( Privas, Ardèche ) connaissent le bonheur de pousser la porte d'une librairie un peu loin de tout et de la découvrir parfaite. Voici mon petit bonheur d'hier: "aux belles pages",46 rue du Bon Secours, 15 300 Murat.

On ne se refait pas, ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, c'est le coin littérature jeunesse, magnifiquement achalandé: des classiques aux petites maisons d'éditions comme "l'Atelier du poisson soluble", que je ne connaissais pas mais dont le travail a l'air passionnant.
Quand au reste... Tout y est. Rien n'y manque: nouveautés & indispensables, littérature étrangère, polars, quelques BD, tout ce qu'on aime. Toujours avec le soin de mélanger les éditions connues et les autres. C'est à la fois clair et vivant. Et quand je dis que rien ne manque, il y a même des fauteuils pour se poser un peu (vous ai-je déjà dit que les rues de Murat étaient un tantinet escarpées ?), des bonbons au miel...
Je vous garde le meilleur pour la fin: l'accueil. Quel plaisir de s'entendre dire "bienvenue !", et ce, avec une pointe d'accent irlandais ! Un vrai libraire, à mon sens, est celui qui vous vend ce que vous n'étiez pas venu chercher, avec qui se crée une sorte de connivence. Je crois qu'on en tient un ! Alors voilà, on reviendra et on fera connaitre en se disant que les heureux habitants de Murat ont bien de la chance !

 

Pour des images, c'est ici  ou .

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les beaux métiers ou "mais que va-t-on en faire..."

Publié le par Za

Il y a quelques mois de cela... Petitou vient de passer un long moment à observer attentivement le ramoneur travaillant dans-sur-devant la cheminée du salon. Le ramoneur s'est longuement lavé les mains, puis il est parti.
- Mamie, c'est qui qui va choisir mon métier, plus tard ?
- C'est toi, Petitou.
- D'accord. Alors, je ferais pas ramoneur.
- Et pourquoi ?
- C'est trop sale.

mary-poppins.jpg

Avant-hier soir, Petitou nous cite Georges Prêtre (!) comme un exemple de très vieille personne.
- C'est qui, Georges Prêtre ?
- C'est un chef d'orchestre. Je l'ai vu à la télé, pendant le concert du nouvel an. (Merci Mamie, encore elle...)
- Et toi, plus tard, tu aimerais être chef d'orchestre ?
- Oh non !
- Pourquoi ?
- Je serai trop fatigué !

chef-d-orchestre.jpg

Alors ça m'a rappelé un joli poème de Jacques Charpentreau que j'aime faire apprendre à mes élèves:

Certains veulent être marins,
D'autres ramasseurs de bruyère,
Explorateurs de souterrains,
Perceurs de trous dans le gruyère,

Cosmonautes, ou, pourquoi pas,
Goûteurs de tartes à la crème,
de chocolat et de babas:
Les beaux métiers sont ceux qu'on aime.

L'un veut nourrir un petit faon
Apprendre aux singes l'orthographe,
Un autre bercer l'éléphant...
Moi, je veux peigner la girafe !



Moi, quand j'avais cinq ans, je voulais être bergère (de moutons)...
DSC04947 edited
 Je pense que tout le monde va adorer cette photo où je touche mon rêve... En plus un petit agneau noir tout doux, tout léger...


Et vous, c'était quoi, votre beau métier ?





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